Introduction

Une communauté forte est une communauté active et impliquée dans son propre développement. Toutefois, les membres de cette communauté ne peuvent atteindre cet objectif s’ils sont confrontés à des obstacles ou à des préjugés qui les empêchent de poser les actions appropriées.

La vie est faite d'épreuves, de drames, de crises et de situations imprévues. Elle est également faite de santé, de maladie et de guérison.  Pas de santé sans santé mentale, et pas de santé mentale sans santé, dit-on.

Mais alors? Qu’entendons-nous par maladie ? À partir de quand considère- t-on un comportement comme étant anormal et nécessitant une prise en charge?

L’OMS définit la santé mentale comme  "un état de complet bien-être physique, mental et social, et [qui] ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité".

Elle englobe la promotion du bien-être, la prévention des troubles mentaux, le traitement et la réadaptation des personnes atteintes de ces troubles.

Toutefois, plusieurs facteurs peuvent constituer des obstacles au bien-être et à l'épanouissement. Notamment les épreuves de la vie, les maladies mentales et les troubles du développement.Ces derniers n’affectent pas que les personnes qui en souffrent mais également les proches qui en ont la charge ou qui vivent avec la personne en détresse qui à besoin de soins.

S’il est plus ou moins évident dans certaines sociétés d’accepter le diagnostic de maladie ou de troubles, et d’avoir un accès aux professionnels de la santé,  toutes les cultures ne posent pas le même regard sur ces particularités.

La manière dont nous interprétons une situation détermine le comportement de recherche de solutions que nous allons adopter.

Les préjugés et les croyances peuvent ainsi devenir des freins ou au pire  des facteurs aggravants à l’acceptation et la prise en charge d’un enfant ou de parents dans le besoin.